jésus

Dans leur exposition « Barbie, la religion de plastique », les artistes argentins Pool Paolini et Marianela Perelli présentent pas moins de trente trois poupées Barbie et Ken grimées à la manière de figures religieuses. Si les barbies modifiées en elles-mêmes sont très chouettes, je suis particulièrement admirative du soin apporté au packaging.

kali

marie

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Mandili

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Le trio Mandili (composé de Tatia Mgeladze, Shorena Tsiskarauli and Ani Chincharauli) interprète des chants folkloriques géorgiens. La chanson de la vidéo ci-dessous est originaire de Khevsourétie (dans l’est de la Géorgie), vous pouvez en écouter d’autres depuis leur site internet et leur chaine youtube.

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Sorti le 25 Juin dernier, le Conte de la princesse Kaguya réalisé par Isao Takahata (omohide poroporo, le Tombeau des Lucioles, mes voisins les Yamada…) est l’adaptation d’un conte du même nom, considéré comme le plus ancien jamais écrit au Japon.

On assiste à la croissance accélérée d’une petite fille découverte dans une tige de bambou par un couple de vieux paysans, de son enfance heureuse en pleine campagne au milieu d’une bande de garnements qui l’appellent Take no ko (« pousse de bambou ») à son entrée dans la haute société sous le nom de Princesse Kaguya où elle sera convoitée par les plus grands seigneurs.

Si le film s’inspire de l’univers visuel des rouleaux illustrés traditionnels japonais (« emaki »), il est très loin de se résumer au pastiche de formes artistiques anciennes. L’animation donne au trait, proche du croquis, une dimension organique, qui confère au Conte de la Princesse Kaguya une puissance, une violence à nulle autre pareille ; c’est une hymne au vivant.

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liskfeng

Les Storytellers (ou conteurs) sont des figurines en argile réalisées par les indiens Pueblos du Nouveau Mexique ; elles représentent un personnage féminin ou masculin assis, entouré d’enfants, en train de leur raconter une histoire ou d’entonner une chanson.
Un objet découvert à l’instant grâce au compte instagram de l’illustratrice Lisk Feng.


Vous pourrez trouver d’autres images de storytellers en argile ICI.

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Ivan Bilibine est un peintre et illustrateur russe de la fin du 19ème / début du 20ème siècle ; passionné d’art populaire, il fait partie comme Léon Bakst de groupe Mir Iskousstva (« le Monde de l’Art », fondé en 1898). Au tournant du siècle, il met sa formation de peintre au profit de l’illustration de contes traditionnels russes comme l’Oiseau de Feu ou la Princesse-grenouille.
Il travaillera également à l’élaboration de costumes et de décors pour le théâtre.

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Ron Mueck est un sculpteur australien.

Après avoir longtemps travaillé à la réalisation de marionnettes, d’abord dans l’industrie du spectacle, puis pour la publicité, il décide en 96 d’utiliser ses compétences dans la création d’œuvres d’art. Ses sculptures, pourtant réalisées sans modèle précis, sont troublantes de réalisme, et ce malgré un décalage d’échelle des personnages : certains mannequins sont beaucoup plus petits que nature, d’autres bien plus grands, d’autres encore sont pratiquement à la bonne échelle, mais jamais tout à fait.

« Woman with sticks » représente une femme faite, beaucoup plus petite que nature, bien campée sur ses deux pieds, en train de soulever un imposant fagot de branchages (en réalité, des brindilles).

Mueck-Woman-with-Sticks

La majorité des œuvres de Ron Mueck sont ancrées dans notre quotidien : ses personnages sont habillés avec de vrais vêtements, ils ont des action et des interactions plausibles (bien que sujettes à de nombreuses interprétations), nous pourrions les avoir croisés sans nous en souvenir, et c’est une partie de ce qui rend ces sculptures aussi émouvantes.

Si je présente cette sculpture sur ce blog, c’est parce que « Woman with sticks » représente moins un individu qu’un archétype : celui de la sorcière, la femme des bois (sa petite taille peut même nous faire penser à un gnome !).

Une figure féminine sans artifices aussi mystérieuse que puissante, c’est pas souvent, et ça fait du bien aux yeux.

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Une stavkirke (également appelée « église en bois debout », « stav » signifiant « pieux » et « kyrkje », « église ») est une église médiévale en bois.

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Bien que l’écrasante majorité des stavkirke se trouve actuellement en Norvège (où il n’en reste qu’une trentaine), on est à peu près certains que ce type d’église a existé dans toute l’Europe du nord (on en trouve des exemples en Angleterre, en Suède, en Finlande et en Pologne).

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Si elles sont aussi singulières, c’est que les stavkirke sont ornées à la fois de motifs chrétiens et de motifs vikings pré-existants (le christianisme ayant été introduit en Norvège vers l’an 1000) ; on pense d’ailleurs que la majorité de ces églises ont été construites là où étaient déjà célébrées des croyances païennes (un peu à la manière des églises « Saint Martin » en France).

La stavkirke de Gol (ci-dessous) peut-être visitée au Norsk Folkemuseum d’Oslo ; il existe trois répliques de cette stavkirke : la première se trouve à Gol, la seconde à Europa parc, et la dernière à l’EPCOT (parc à thème Disney).

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Brudekrone

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Une Brudekrone est une couronne de mariée traditionnelle norvégienne. Son apparence varie en fonction des régions, mais elle est le plus souvent imposante et maintenue à l’aide d’un ruban rouge. Elle se transmet de génération en génération.
On suppose que les couronnes de mariée existaient en Scandinavie avant l’arrivée du christianisme (tout comme la très païenne fête de la Saint Luce).

Brudekrone

D’autres types de couronnes nuptiales existent en Europe, notamment en Suède, au Danemark, en Allemagne, en Autriche, en république Tchèque et en Russie.

(le tableau en début de post est d’Adolph Tidemand, un peintre norvégien du 19ème siècle ; il ressemble à s’y méprendre à une peinture de Konstantin Makovsky, « La futur mariée », qui représente une scène similaire en Russie)

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Le jianzhi est la plus ancienne technique de pliage et de découpage du papier, qui s’est développée dans l’est de ka Chine dès l’invention du papier, avant de se répandre dans le reste du monde où chaque région l’a adaptée à sa sauce, et les sources d’inspiration sont diverses : histoires pré existantes, fleurs, animaux, vie rurale… Elles sont principalement utilisées dans la décoration, ce qui lui vaut la seconde nomination de chuāng huā, « fleur de fenêtre ».
Certains artistes plient le papier au cours de la découpe pour obtenir une image partiellement ou entièrement symétrique. Le papier est très souvent rouge, mais peut-être de n’importe quelle couleur unie (voir multicolore).

La même technique aura servi la cause du parti communiste chinois dans les années 40 avant d’être tout bonnement interdite pendant la révolution culturelle. Si la technique du jianzhi a gagné en sophistication, on peut regretter qu’elle ait peu perdu de sa personnalité : depuis sa réhabilitation, elle se nourrit de plus en plus de ses propres stéréotypes.

Les exemples de Jianzhi montrées ci-dessous sont issus du livre « Yan’an Papercuts », scanné et commenté par Guy Pradel sur son blog. Un grand merci à lui !

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Himitsu bako signifie littéralement « boite à secrets ».

Elles se présentent sous la forme de cubes rectangulaires de tailles variables, et sont ornées de marqueteries yosegi avec des motifs géométriques, bien que le « couvercle » soit parfois figuratif.

himitsubako

Ce qui fait leur spécificité (et qui explique leur nom), c’est leur mode d’ouverture !

En effet, bien qu’il n’y ait aucune serrure apparente, elles sont impossibles à ouvrir à qui ignorerait leur fonctionnement : on ne peut ouvrir une himitsu bako qu’après une série de manipulations sur la boîte ! La marqueterie ornementale camoufle de nombreuses pièces qui peuvent être manipulées (en appuyant dessus, en tirant dessus, en les faisant coulisser…). Chaque boite dispose d’un système d’ouverture qui lui est propre, avec entre 4 et… Des centaines de mouvements à effectuer pour accéder au « secret » qu’elle contient.

Ci dessous, l’ouverture d’une boite en 7 mouvements (4 pièces amovibles) :

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