Conte

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Sorti le 25 Juin dernier, le Conte de la princesse Kaguya réalisé par Isao Takahata (omohide poroporo, le Tombeau des Lucioles, mes voisins les Yamada…) est l’adaptation d’un conte du même nom, considéré comme le plus ancien jamais écrit au Japon.

On assiste à la croissance accélérée d’une petite fille découverte dans une tige de bambou par un couple de vieux paysans, de son enfance heureuse en pleine campagne au milieu d’une bande de garnements qui l’appellent Take no ko (« pousse de bambou ») à son entrée dans la haute société sous le nom de Princesse Kaguya où elle sera convoitée par les plus grands seigneurs.

Si le film s’inspire de l’univers visuel des rouleaux illustrés traditionnels japonais (« emaki »), il est très loin de se résumer au pastiche de formes artistiques anciennes. L’animation donne au trait, proche du croquis, une dimension organique, qui confère au Conte de la Princesse Kaguya une puissance, une violence à nulle autre pareille ; c’est une hymne au vivant.

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liskfeng

Les Storytellers (ou conteurs) sont des figurines en argile réalisées par les indiens Pueblos du Nouveau Mexique ; elles représentent un personnage féminin ou masculin assis, entouré d’enfants, en train de leur raconter une histoire ou d’entonner une chanson.
Un objet découvert à l’instant grâce au compte instagram de l’illustratrice Lisk Feng.


Vous pourrez trouver d’autres images de storytellers en argile ICI.

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bilibine01

Ivan Bilibine est un peintre et illustrateur russe de la fin du 19ème / début du 20ème siècle ; passionné d’art populaire, il fait partie comme Léon Bakst de groupe Mir Iskousstva (« le Monde de l’Art », fondé en 1898). Au tournant du siècle, il met sa formation de peintre au profit de l’illustration de contes traditionnels russes comme l’Oiseau de Feu ou la Princesse-grenouille.
Il travaillera également à l’élaboration de costumes et de décors pour le théâtre.

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Ron Mueck est un sculpteur australien.

Après avoir longtemps travaillé à la réalisation de marionnettes, d’abord dans l’industrie du spectacle, puis pour la publicité, il décide en 96 d’utiliser ses compétences dans la création d’œuvres d’art. Ses sculptures, pourtant réalisées sans modèle précis, sont troublantes de réalisme, et ce malgré un décalage d’échelle des personnages : certains mannequins sont beaucoup plus petits que nature, d’autres bien plus grands, d’autres encore sont pratiquement à la bonne échelle, mais jamais tout à fait.

« Woman with sticks » représente une femme faite, beaucoup plus petite que nature, bien campée sur ses deux pieds, en train de soulever un imposant fagot de branchages (en réalité, des brindilles).

Mueck-Woman-with-Sticks

La majorité des œuvres de Ron Mueck sont ancrées dans notre quotidien : ses personnages sont habillés avec de vrais vêtements, ils ont des action et des interactions plausibles (bien que sujettes à de nombreuses interprétations), nous pourrions les avoir croisés sans nous en souvenir, et c’est une partie de ce qui rend ces sculptures aussi émouvantes.

Si je présente cette sculpture sur ce blog, c’est parce que « Woman with sticks » représente moins un individu qu’un archétype : celui de la sorcière, la femme des bois (sa petite taille peut même nous faire penser à un gnome !).

Une figure féminine sans artifices aussi mystérieuse que puissante, c’est pas souvent, et ça fait du bien aux yeux.

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asuretasmar03

Azur et Asmar sont élevés par la même femme ; Nourrice de l’un, mère de l’autre, elle leur porte le même amour, leur sert les mêmes portions de gâteau et les berce des mêmes légendes. Ce bonheur prend fin lorsqu’Azur est envoyé par son père à la ville pour faire son apprentissage, la servante et son fils sont alors congédiés.
À son retour, Azur a grandi.
Il souhaite partir vers le pays d’origine de sa nourrice de l’autre côté de la mer afin d’accomplir l’exploit relaté dans le conte qu’elle lui lisait : libérer la fée des djinns et l’épouser.

L’une des particularités de film d’animation sorti en 2006 et réalisé par Michel Ocelot est d’être doublé à la fois en français et en arabe (l’absence de sous-titres permet au spectateur francophone de mieux appréhender les difficultés d’Azur à s’intégrer dans un pays dont il ne parle pas – ou presque pas – la langue). Le rendu en images de synthèse est particulièrement convaincant.

 

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